18 ÉQUIPES EN 2030 : LA WNBA CHANGE PROGRESSIVEMENT DE DIMENSION
- North Sideline Media
- Jun 30
- 6 min read

La WNBA vit actuellement un momentum qu'elle n'avait jamais connu depuis sa création en 1997. L'annonce de trois nouvelles franchises pour Cleveland (2028), Detroit (2029) et Philadelphie (2030) vient confirmer ce que beaucoup observent déjà : le basketball féminin professionnel est en train de changer de dimension.
Cette vague d'expansion ne sort pas de nulle part. Elle fait suite à l'arrivée imminente des Golden State Valkyries en 2025, puis de Toronto et Portland en 2026. En l'espace de six ans, la ligue passera de 12 à 18 équipes, soit une croissance de 50%. Du jamais vu dans l'histoire moderne du sport professionnel féminin américain.
Pourquoi maintenant ?
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. La saison 2024 a établi de nouveaux records d'audience, portée notamment par des joueuses comme Caitlin Clark et A'ja Wilson. Les investisseurs privés se bousculent désormais pour acquérir des parts dans les franchises existantes, certaines étant valorisées à plus de 100 millions de dollars. Un montant impensable il y a encore cinq ans.
"La demande pour le basketball féminin n'a jamais été aussi forte", confirme la commissaire de la WNBA Cathy Engelbert dans un communiqué officiel. Pour elle, cette expansion représente "le reflet puissant de l'extraordinaire momentum de notre ligue, de la profondeur du talent à travers le jeu, et de la demande croissante d'investissement dans le basketball professionnel féminin." Engelbert se dit également "convaincue que ces nouvelles équipes vont remodeler le paysage du basketball féminin."
L'engouement ne se limite pas aux États-Unis. En Europe, en Asie et même en Afrique, les audiences des matchs WNBA explosent grâce aux plateformes de streaming. Cette internationalisation ouvre des perspectives économiques que la ligue commence tout juste à explorer.
Les enjeux cachés de cette expansion
L'ajout de six nouvelles équipes ne se résume pas à une simple multiplication des matchs. Cette croissance soulève des questions stratégiques majeures pour la ligue.
D'abord, celle du niveau de jeu. Doubler quasiment le nombre de roster signifie diluer le talent disponible, du moins temporairement. La WNBA devra compter sur un afflux de joueuses internationales et sur l'amélioration continue du niveau universitaire pour maintenir la qualité du spectacle.
Ensuite, la question géographique. Cleveland, Detroit et Philadelphie ne sont pas des choix anodins. Ces trois villes ont des histoires riches avec le basketball, des infrastructures existantes et surtout, des marchés qui n'ont jamais eu l'opportunité d'adopter une équipe WNBA. Detroit avait d'ailleurs déjà accueilli les Shock de 1998 à 2009, remportant trois titres avant leur délocalisation.
L'effet Toronto
L'arrivée de Toronto en 2026 mérite une attention particulière. Ce sera la première franchise canadienne de l'histoire de la WNBA, un pari audacieux qui pourrait ouvrir la voie à d'autres marchés internationaux. Si l'expérience fonctionne, on peut imaginer que d'autres grandes métropoles – mexicaines, européennes ou asiatiques – pourraient un jour rejoindre la ligue.
Au-delà des États-Unis
Cette expansion s'inscrit dans une vision plus large. La WNBA ne se contente plus d'être une ligue américaine qui exporte ses matchs. Elle ambitionne de devenir une plateforme mondiale, capable d'attirer les meilleures joueuses peu importe leur nationalité et de séduire des audiences internationales.
Les talents français comme Gabby Williams ou Marine Johannès ont déjà montré la voie. Avec plus d'équipes et donc plus d'opportunités, la représentation européenne et africaine pourrait considérablement augmenter dans les années à venir.
Le calendrier de la transformation
2025 : Golden State Valkyries (retour de la WNBA en Californie du Nord)
2026 : Toronto et Portland (internationalisation et reconquête de l'Ouest)
2028 : Cleveland (retour dans l'Ohio après l'ère des Rockers)
2029 : Detroit (renaissance dans le berceau de l'automobile)
2030 : Philadelphie (ancrage sur la côte Est)
Cette progression étalée sur six ans permet à la ligue de digérer chaque arrivée, d'ajuster sa stratégie et surtout de s'assurer que chaque nouveau marché dispose du temps nécessaire pour se structurer correctement.
Les défis à venir
L'euphorie actuelle ne doit pas masquer les obstacles qui restent à franchir. La rentabilité des franchises WNBA demeure fragile, même si elle s'améliore. Le niveau des salaires, bien qu'en progression, reste incomparable à celui des ligues masculines. Et la concurrence internationale, notamment européenne, continue d'attirer de nombreuses joueuses américaines pendant l'intersaison.
Mais pour la première fois depuis longtemps, ces défis semblent surmontables. L'élan est là, les investissements arrivent et surtout, une nouvelle génération de fans découvre la WNBA sans les préjugés du passé.
D'ici 2030, la ligue aura six ans pour prouver que cette expansion n'était pas qu'un pari, mais une vision. Les cartes sont sur la table. La WNBA entre désormais dans une phase décisive : consolider sa croissance, élargir son rayonnement et multiplier les opportunités pour les femmes d’évoluer au plus haut niveau du basketball professionnel mondial.
18 TEAMS BY 2030: THE WNBA IS GRADUALLY SHIFTING TO A NEW DIMENSION

The WNBA is experiencing a momentum unlike anything it has seen since its inception in 1997. The announcement of three new franchises: Cleveland (2028), Detroit (2029), and Philadelphia (2030), only confirms what many have already noticed: professional women’s basketball is entering a whole new era.
This wave of expansion didn’t come out of nowhere. It follows the upcoming arrival of the Golden State Valkyries this year, as well as new franchises in Toronto and Portland in 2026. Within just six years, the league will grow from 12 to 18 teams, a 50% increase. That kind of growth is unprecedented in the modern history of American women’s professional sports.
Why Now?
The numbers speak for themselves. The 2024 season broke multiple viewership records, driven by stars like Caitlin Clark and A’ja Wilson. Private investors are now lining up to buy into existing franchises, some of which are valued at over $100 million, an unimaginable figure just five years ago.
“There has never been a stronger demand for women’s basketball,” said WNBA Commissioner Cathy Engelbert in an official statement. According to her, this expansion reflects “the extraordinary momentum of our league, the depth of talent across the game, and the growing demand for investment in women’s professional basketball.” Engelbert also stated she is confident that these new teams will help reshape the landscape of the sport.
And the excitement isn’t limited to the United States. In Europe, Asia, and even Africa, WNBA viewership is surging thanks to global streaming platforms. This international reach is creating new economic opportunities that the league is just beginning to explore.
The Strategic Challenges of Expansion
Adding six new teams isn’t just about scheduling more games. It raises major strategic questions for the league.
First, the level of competition. Nearly doubling the number of rosters means talent could become diluted, at least temporarily. The WNBA will need to rely on a greater influx of international players and continued improvement in the college game to maintain the league’s high standard.
Then there’s the geographic dimension. Cleveland, Detroit, and Philadelphia weren’t chosen at random. These cities have rich basketball histories, existing infrastructure, and fan bases that have never had a WNBA team to rally around. Detroit, for instance, previously hosted the Shock from 1998 to 2009, winning three championships before relocating.
The Toronto Effect
Toronto’s arrival in 2026 deserves special attention. It will be the first Canadian franchise in WNBA history, an ambitious move that could open the door to further international markets. If the experiment succeeds, one can imagine other major cities joining the league in the future.
Beyond the United States
This expansion fits into a much broader vision. The WNBA no longer sees itself simply as an American league exporting its games. Its ambition is to become a global platform, one that attracts the best players from all over the world and engages audiences beyond U.S. borders.
French stars like Gabby Williams and Marine Johannès have already paved the way. With more teams and therefore more opportunities, European, Asian and African representation in the league could grow significantly in the coming years.
The Timeline of Transformation
2025: Golden State Valkyries
2026: Toronto and Portland
2028: Cleveland (
2029: Detroit
2030: Philadelphia
This six-year rollout allows the league to absorb each new team gradually, adjust its strategy, and give each market enough time to build a strong foundation.
The Challenges Ahead
The current momentum should not overshadow the remaining hurdles. The financial sustainability of WNBA franchises, while improving, is still fragile. Salaries, though increasing, remain far below those in men’s leagues. And the draw of international clubs, especially in Europe, continues to lure American players overseas during the off-season.
But for the first time in a long time, those challenges feel surmountable. The energy is there, the money is coming in, and most importantly, a new generation of fans is discovering the WNBA free from the biases of the past.
By 2030, the league will have had six years to prove this expansion wasn’t just a gamble, it was a vision. The cards are on the table. Now it's time to watch the league move forward, growing stronger, expanding its reach, and creating more opportunities for women to compete at the highest level of professional basketball in the world.
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