NAVY ARRACHE LE ARMY–NAVY GAME ET LE COMMANDER-IN-CHIEF’S TROPHY SUR LE FIL (17–16)
- North Sideline Media
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BALTIMORE — Dans l’un des dénouements les plus tendus de la rivalité, Navy a renversé Army samedi pour s’imposer 17–16 au terme d’un Army–Navy Game fidèle à sa réputation: physique, méthodique et impitoyable pour la moindre erreur. Grâce à un touchdown décisif en fin de match, les Midshipmen remportent également le Commander-in-Chief’s Trophy, pour la deuxième saison consécutive.
Longtemps, la rencontre a semblé pencher en faveur des Black Knights. Solides en première mi-temps, disciplinés dans la gestion de l’horloge et précis au pied, les joueurs d’Army ont rejoint les vestiaires avec une avance de 16–7, construite notamment grâce à trois field goals de Dawson Jones, dont un de 45 yards au buzzer juste avant la pause.
Mais comme souvent dans ce duel centenaire, le scénario s’est inversé après la mi-temps. Navy, contenu offensivement mais toujours dans le match, a progressivement repris le contrôle. Un field goal de Nathan Kirkwood a d’abord réduit l’écart à 16–10, maintenant les Midshipmen à une seule possession.
Le tournant est survenu dans le quatrième quart-temps. Profitant d’une interception de Phillip Hamilton sur Cale Hellums, Navy a récupéré le ballon à mi-terrain. La série offensive suivante a résumé l’âme de ce match : lente, tendue, disputée jusqu’au dernier mètre. Dos au mur sur quatrième tentative et but depuis la ligne des 8 yards, Blake Horvath a trouvé Eli Heidenreich dans la end zone pour le touchdown de la victoire, à 6:32 de la fin.
Malgré deux ballons perdus et une rencontre éprouvante physiquement, Horvath a incarné la résilience des Midshipmen : 107 yards à la course et un touchdown, 82 yards à la passe, et une implication totale jusqu’au dernier genou posé au sol pour sceller la victoire.
Army a bien eu une ultime opportunité, mais l’attaque est restée muette dans les dernières minutes, permettant à Navy de contrôler l’horloge et de conclure.
Dans une atmosphère électrique au M&T Bank Stadium de Baltimore, et en présence du président américain pour le toss d’avant-match, Navy s’offre une nouvelle victoire symbolique.
Dans une rivalité où le classement, les statistiques et parfois même la saison passent au second plan, Navy a une nouvelle fois rappelé ce qui fait l’essence du Army–Navy Game.
À Baltimore, les Midshipmen n’ont pas seulement remporté un match serré : ils ont imposé leur sang-froid dans les moments décisifs et confirmé leur emprise récente sur ce duel unique. Ce 17–16 s’inscrit dans la longue mémoire de la rivalité comme une victoire arrachée, construite sur la patience et la discipline, et gravée là où ce match trouve toujours sa vérité : dans les derniers instants.
HIGHLIGHTS:
NAVY RALLIES PAST ARMY TO RETAIN THE COMMANDER-IN-CHIEF’S TROPHY IN A THRILLING 17–16 FINISH
BALTIMORE — In one of the most dramatic endings in the history of the rivalry, Navy staged a late comeback t defeat Army 17–16 on Saturday in an Army–Navy Game that delivered exactly what it promised: physical football, clock-control battles, and zero margin for error. A decisive fourth-quarter touchdown lifted the Midshipmen to victory and secured the Commander-in-Chief’s Trophy for a second straight season.
For much of the afternoon, the game tilted in Army’s favor. Disciplined and methodical, the Black Knights controlled possession in the first half and entered halftime with a 16–7 lead, built largely on the reliability of kicker Dawson Jones, who connected on three field goals, including a 45-yard kick as time expired before the break.
As has often been the case in this century-old rivalry, momentum shifted after halftime. Navy, limited offensively but never out of reach, gradually clawed its way back. A Nathan Kirkwood field goal late in the third quarter trimmed the deficit to 16–10, keeping the Midshipmen within one possession and firmly alive.
The defining moment came in the fourth quarter. After Phillip Hamilton intercepted Cale Hellums, Navy took over near midfield and embarked on a tense, grinding drive that embodied the spirit of the rivalry. Facing fourth-and-goal from the 8-yard line, Blake Horvath delivered under pressure, finding Eli Heidenreich in the end zone for the go-ahead touchdown with 6:32 remaining.
Despite two turnovers and a physically punishing contest, Horvath symbolized Navy’s resilience. He finished with 107 rushing yards and a touchdown, added 82 passing yards, and remained Fully committed through the final kneel-downs that sealed the outcome.
Army had one last opportunity to respond, but its offense stalled in the closing minutes, allowing Navy to control the clock and close out the game.
Played in an electric atmosphere at M&T Bank Stadium in Baltimore, and with the President of the United States on hand for the pregame coin toss, the game once again lived up to its singular status on the college football calendar.
In a rivalry where rankings, statistics, and even entire seasons often fade into the background, Navy once again captured the essence of the Army–Navy Game. The Midshipmen did not simply win a close contest; they imposed their composure at the most critical moments and reaffirmed their recent edge in this unmatched rivalry. This 17–16 victory will endure as a reminder of where the game’s truth is always found, in the final moments, when everything is on the line.
HIGHLIGHTS: