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LES LIONS SURVIVENT À UN THRILLER CONTRE CALGARY ET DÉCROCHENT LEUR BILLET POUR REGINA

Le quart-arrière des BC Lions, Nathan Rourke (12), effectue une passe lors du match entre les BC Lions et les Alouettes de Montréal, le 6 septembre 2024, au stade Percival-Molson à Montréal, au Québec. (Photo : David Kirouac / Icon Sportswire)
Le quart-arrière des BC Lions, Nathan Rourke (12), effectue une passe lors du match entre les BC Lions et les Alouettes de Montréal, le 6 septembre 2024, au stade Percival-Molson à Montréal, au Québec. (Photo : David Kirouac / Icon Sportswire)

VANCOUVER, C.-B. — Il fallait du cœur, du sang-froid et une foi inébranlable. Samedi soir, les BC Lions ont trouvé tout cela, et un peu plus, pour venir à bout des Calgary Stampeders au terme d’un match d’une intensité folle (33-30). Dans un BC Place bien garni et bruyant jusqu’à la dernière seconde, le vétéran Sean Whyte a scellé la victoire d’un botté victorieux de 43 yards au moment même où le chrono s’éteignait. Un instant suspendu, une explosion de joie dans les gradins et sur le banc de touche local, une équipe des Lions qui file vers une troisième finale de l’Ouest en quatre saisons.


Un départ sous tension

Les séries ont leur propre vérité et ce premier quart l’a rappelé. Dès le botté d’envoi, Seven McGee a mis le feu au stade avec un retour de 55 yards, propulsant les Lions dans le camp adverse. L’attaque n’a pas trouvé la zone d’en-but, mais Sean Whyte a ouvert le score d’un field goal de 40 yards, le premier d’une soirée parfaite pour le vétéran.

S’en est suivie une longue séquence défensive. Les lignes se sont rendues coup pour coup : Nathan Rourke a frôlé l’interception avant d’être sèchement plaqué par Miles Brown, tandis que Calgary pliait mais ne rompait pas.Les Stampeders ont fini par égaliser grâce à René Paredes, précis sur 50 yards (3-3).Un premier quart à l’image des playoffs : intense, verrouillé, où chaque yard gagné semblait arraché à la force du poignet.


Rourke garde le cap, Masoli conclut.

Au deuxième quart, la tension a laissé place à un peu plus de rythme. Profitant d’une pénalité pour contact illégal, les Lions ont prolongé un drive que Calgary croyait avoir arrêté. Rourke, méthodique, a trouvé Justin McInnis et Keon Hatcher pour grignoter le terrain. L’attaque s’est alors rapprochée à quelques yards de la ligne. Coach Buck Pierce a fait entrer Jeremiah Masoli, et le vétéran a terminé le travail sur une courte course au centre. BC reprenait les devants : 10-4.

Les Stampeders ont ensuite réduit l’écart par un nouveau botté de Paredes, mais Whyte a répondu dans la foulée (39 yards), portant la marque à 13-7 à la pause. Un score trompeur tant les Lions avaient imposé le rythme du match, mais sans parvenir à s’envoler.


Rourke répond présent

Le retour des vestiaires a offert le meilleur visage de Nathan Rourke. Sur le premier drive de la deuxième mi-temps, le quart canadien a pleinement pris ses responsabilités. Une feinte, un trou ouvert, et le voilà parti pour une course de 44 yards qui a électrisé le stade. Deux jeux plus tard, Rourke gardait encore le ballon pour franchir la ligne et inscrire lui-même le touchdown : 20-7 Lions.

Mais Calgary n’a pas tardé à répliquer. Menés par un Vernon Adams Jr. inspiré, les visiteurs ont remonté 73 yards en cinq jeux. Jalen Philpot, cible de choix, a conclu la séquence d’une réception post-route pour réduire l’écart à 20-14.


Carter rallume la flamme

Alors que l’élan semblait basculer, Robert Carter Jr. a offert l’action spectaculaire du match. Sur le kickoff suivant, le spécialiste des retours a trouvé un couloir en suivant ses blocs à la perfection et a filé 95 yards plus loin pour un touchdown très longue distance. Une action qui a fait basculer le momentum et ramené le BC Place à l’ébullition : 27-14.


Adams and Co. refuse d’abdiquer

Touchés mais pas coulés, les Stampeders ont retrouvé leur agressivité.Le coureur Dedrick Mills (111 yards au sol) a ouvert des brèches, et Vernon Adams Jr. a retrouvé son relâchement dans la poche.Une passe parfaite vers Clark Barnes pour un touchdown, puis une courte course de Quincy Vaughn ont ramené Calgary à hauteur : 27-27 à huit minutes du terme.

Les Lions ont repris les devants grâce à Sean Whyte (field goal de 39 yards), mais Calgary, porté par la précision de Paredes, a égalisé à 30-30 à seulement 29 secondes de la fin.Le scénario rêvé pour les amateurs de drames sportifs.


Whyte, l’homme du moment

Le ballon revenait à Nathan Rourke, froid comme la glace. Une première passe courte à Ayden Eberhardt, puis une bombe de 26 yards à Justin McInnis. Les Lions étaient désormais à portée de tir.Le chrono affichait 0:03 quand Sean Whyte s’est avancé, concentré, silencieux.43 yards, plein axe. Le ballon s’élève, file droit entre les poteaux.33-30, BC Place explose. Les Lions sont en finale de l'Ouest!


Buck Pierce : « Tant qu’il reste du temps au chrono, on a une chance »

En conférence d'après match, la fierté du Head coach était palpable.

« Le football de séries sera toujours différent, a-t-il expliqué calmement. C’est pour ça qu’on appelle ça les playoffs. Les meilleures équipes sont celles qui restent debout à la fin, et on est ravis de passer une semaine de plus ensemble pour préparer la Saskatchewan. »

Quand un journaliste lui a fait remarquer que son équipe ne semblait jamais paniquer, Pierce a hoché la tête :

« Tant qu’il reste du temps au chrono, on se donne une chance, peu importe la phase de jeu. C’est quelque chose qu’on répète depuis le début de la saison : chaque unité, chaque joueur doit croire qu’il peut faire une action décisive. Et c’est exactement ce qu’on a fait ces dernières semaines. »

Ce sang-froid collectif, les Lions l’ont affiché tout au long de la soirée : défense disciplinée, attaques méthodiques, et des unités spéciales décisives.


Un stade en fusion

Impossible de ne pas parler de l’ambiance.Dans les travées du BC Place, les décibels ont grimpé à mesure que le suspense s’installait.

« Incroyable, vraiment incroyable, a soufflé Pierce en évoquant les fans. J’en parle depuis des années : c’est un endroit difficile, que ce soit pour gagner à domicile ou à l’extérieur. Nos supporters sont toujours derrière nous. Ils se présentent toujours en force, on a un soutien formidable, y compris de notre propriétaire.Et quand on voit autant d’enfants dans les gradins, des familles entières venir partager ça… c’est magnifique. Ces jeunes vivront cette soirée toute leur vie. »

Une atmosphère d’autant plus marquante que les Lions ont su transformer chaque clameur en énergie. Après chaque sack, chaque course de Rourke, chaque botté réussi, le rugissement du public rappelait à Calgary qu’elle entrait sur un terrain hostile.


L’esprit d’équipe avant tout

Pour Nathan Rourke, ce match restera un symbole de la cohésion du groupe. Malgré une deuxième mi-temps laborieuse offensivement, le jeune quart n’a jamais perdu confiance.

"Il y a eu des séries où on n’a pas exécuté comme on le voulait, mais on n’a jamais cessé d’y croire. Nos unités spéciales et notre défense ont été incroyables. C’est grâce à elles qu’on est restés dans le match. J’ai souvent dit que les bonnes équipes trouvent des moyens de gagner les matchs serrés, même quand tout n’est pas parfait. Ce soir, on l’a encore prouvé."

Ce discours d’humilité résume bien l’état d’esprit de cette équipe : un mélange de confiance tranquille et de solidarité.Rourke, Whyte, Masoli, McInnis, mais aussi une défense dirigée par Deontai Williams (8 plaquages) et Jonah Tavai (1 sack), ont tous contribué à cette victoire collective.


Une victoire fondatrice

Au-delà du résultat, ce match restera comme un modèle de résilience et de maîtrise émotionnelle.Les Lions ont prouvé qu’ils savaient gagner dans la douleur, sous pression, face à une équipe tenace. Et à en croire Buck Pierce, ce n’est qu’un avant-goût :

« Le football de séries, c’est pour les équipes qui savent s’adapter et croire jusqu’au bout. On est fiers de ce groupe. Maintenant, direction Regina, et une autre semaine pour continuer à écrire cette histoire. »

Prochaine étape : 

Les BC Lions affronteront les Saskatchewan Roughriders le 8 novembre à Regina, avec en ligne de mire une place à la Coupe Grey 2025.


HIGHLIGHTS:


LIONS SURVIVE A THRILLER TO REACH THE WEST FINAL

BC Lions quarterback Nathan Rourke (12) passes the ball during the BC Lions versus the Montreal Alouettes game on September 06, 2024, at Percival Molson Memorial Stadium in Montreal, QC (Photo by David Kirouac/Icon Sportswire)
BC Lions quarterback Nathan Rourke (12) passes the ball during the BC Lions versus the Montreal Alouettes game on September 06, 2024, at Percival Molson Memorial Stadium in Montreal, QC (Photo by David Kirouac/Icon Sportswire)

VANCOUVER, B.C. — It took heart, poise, and an unshakable belief. On Saturday night, the BC Lions found all three, and a little more to outlast the Calgary Stampeders in a dramatic 33–30 win at BC Place. Before a roaring home crowd that stayed loud until the final second, veteran kicker Sean Whyte nailed a 43-yard walk-off field goal as time expired. One frozen moment, an eruption from the stands, and a team heading back to its third Western Final in the last four seasons.


A tense start

Playoff football has its own truth and the opening quarter proved it. Right from the kickoff, Seven McGee set the tone with a 55-yard return that jolted the stadium and put BC in a prime position. The offense couldn’t finish in the end zone, but Whyte opened the scoring with a 40-yard field goal, the first of a perfect night for the veteran. What followed was a defensive chess match. Both lines traded blows: Nathan Rourke narrowly avoided an interception before being sacked by Miles Brown, while Calgary’s front refused to break. The visitors finally tied it 3–3 on a 50-yard strike from René Paredes — the kind of first-quarter grind playoff football is built on.


Rourke steady, Masoli finishes

Early in the second quarter, BC’s rhythm began to build. A penalty for illegal contact kept a stalled drive alive, and Rourke methodically found Justin McInnis and Keon Hatcher to move the sticks. Inside the red zone, Coach Buck Pierce turned to Jeremiah Masoli, who finished the drive with a short sneak for the touchdown. 10–4 BC. Calgary answered with another field goal, but Whyte quickly restored order from 39 yards to make it 13–7 at halftime — a score that felt closer than the play suggested.


Rourke takes over

The second half opened with Nathan Rourke at his sharpest. On the first drive, the Canadian QB faked the handoff, saw daylight, and exploded for a 44-yard run that electrified BC Place. Two plays later, he kept it again — and walked in for the touchdown. 20–7 Lions. But Vernon Adams Jr. and the Stampeders responded quickly, marching 73 yards in five plays, capped by a Jalen Philpot post-route TD that cut it to 20–14.


Carter swings the momentum

Just when Calgary seemed to seize control, Robert Carter Jr. flipped the game on its head. On the ensuing kickoff, the returner followed his blocks perfectly and sprinted 95 yards to the house, probably the loudest moment of the night. 27–14 BC.


Adams and company refuse to fold

The Stamps weren’t done. Dedrick Mills (111 yards rushing) powered through the line, while Adams Jr. found his rhythm in the pocket. A pinpoint throw to Clark Barnes for a touchdown and a short sneak by Quincy Vaughn tied the game 27–27 with eight minutes left. Whyte hit again from 39 yards, but Paredes answered from 38 yards to make it 30–30 with 29 seconds to go, playoff chaos at its finest.


Whyte ice-cold at the buzzer

Back to Rourke, calm as ever. A short pass to Ayden Eberhardt. Then a 26-yard dart to McInnis along the sideline. Three seconds remaining. Sean Whyte, 43 yards away — straight down the middle. Good. 33–30. BC Place erupts. The Lions are heading back to the Western Final.


Always a chance whith time on the clock

After the win, Head Coach Buck Pierce met the media with quiet pride.

When asked how his team stayed so composed down the stretch, Pierce nodded:

“As long as there’s time on the clock, we give ourselves a chance, whatever phase is out there. It’s something we’ve preached all year is each phase when you take the field, believe you’re going to go make a play. And that’s just kind of what we’ve done over the last couple weeks.”

That belief: calm, collective, contagious, defined the Lions all night.


A stadium in full roar

Few atmospheres in the CFL compare to BC Place on nights like this. As the game tightened, the noise swelled until every play felt seismic. Pierce smiled when asked about the fans:

“Unbelievable, unbelievable. Our fans always have our back. They always show up. We have amazing support from our owner.
And if you look at the crowds here and you see the younger generations also showing up, the amount of kids and the parents bringing the kids in, and, you know, it really puts a smile on your face because they’re doing the right things. And these kids, I mean, come on. This game tonight, that’s an experience for them that they’ll never forget.”

Every roar fueled the Lions; every stop fed the energy. It felt like a playoff night built for this city.


Team first, always

For Nathan Rourke, the win was a reflection of everything BC has built this season: patience, unity, and belief.

“It’s a team game where you have to stay patient. There were stretches where we didn’t execute the way we wanted to, but we never stopped believing. Our defense and our special teams were incredible. That’s why we stayed in it.”

Rourke, Whyte, Masoli, McInnis, and a defense led by Deontai Williams (8 tackles) and Jonah Tavai (1 sack) all played key roles in one of BC’s grittiest wins in years.


A defining moment

Beyond the scoreboard, this semifinal will be remembered as a clinic in composure and belief. The Lions proved they can win tough, win late, and win together.

As Pierce concluded,

So yeah playoff football is always going to look different. It's the reason they call it the playoffs. The best teams are left, and we're excited to really spend another week together and prepare for Sask.

Next stop: Regina

The BC Lions travel to face the Saskatchewan Roughriders on November 8 in the Western Final, one win away from the 2025 Grey Cup.


HIGHLIGHTS:


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