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CFP TOP 25 : TRIO DE TÊTE INCHANGÉ, MAIS LE CHAOS S’INSTALLE DERRIÈRE

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Source: College Football Playoff
Source: College Football Playoff

Le mardi 18 novembre 2025 ne restera probablement pas dans les mémoires pour l’ordre exact du classement du College Football Playoff. Ohio State reste premier, Indiana demeure invaincu, Texas A&M complète le podium. À première vue, rien n’a bougé. Pourtant, si l’on gratte sous la surface, la troisième publication du comité raconte une toute autre histoire : celle d’un paysage transformé, d’équilibres fragilisés et d’une tension qui monte à l’approche d’un mois de décembre où tout peut basculer.

La vérité est simple : ce week-end a fracturé le champ de bataille. Il a dessiné des lignes de force nouvelles, a fait émerger des survivants inattendus, et a placé plusieurs géants face à leurs propres limites.


Oklahoma a fait trembler tout le monde

Avant samedi, personne n’imaginait Alabama quitter ce week-end autrement que victorieux. Surtout pas à domicile. Surtout pas contre une équipe d’Oklahoma qui alternait le bon et l’inquiétant. Et pourtant, le football universitaire continue d’aimer les contradictions : les Sooners ont laissé leur attaque tourner au ralenti mais ont frappé chaque fois que la situation l’exigeait.

La victoire 23–21 à Tuscaloosa n’est pas un simple résultat : c’est une onde de choc nationale. Elle renverse la logique, bouleverse la hiérarchie et renvoie Alabama au 10e rang, là où l’équipe n’avait plus mis les pieds depuis longtemps à ce stade de la saison. Et comme si cela ne suffisait pas, Oklahoma grimpe à la huitième place, convaincante dans ce qu’elle représente : une équipe imparfaite mais dangereuse, au mauvais moment pour l’adversaire.


Georgia retrouve son costume de machine

Dans le même temps, Georgia a donné le ton. Les Bulldogs n’ont pas seulement battu Texas, ils ont imposé un rapport de force brutal du début à la fin : 35–10 dans un match où les Longhorns n’ont existé qu’à travers quelques étincelles individuelles. La défense géorgienne a retrouvé cette identité rugueuse, presque suffocante, qui avait permis aux Dogs de construire leur hégémonie ces dernières années.

Résultat : Georgia glisse silencieusement à la 4e place, mais c’est une progression trompeuse. L’équipe joue mieux, frappe plus fort, pense plus clair. Si le classement semble dire que rien n’a vraiment changé en tête, la vérité est tout autre : Georgia redevient une menace existentielle pour tout le monde.


Texas A&M survit à South Carolina et forge son caractère

Difficile d’imaginer Texas A&M encore invaincu quand South Carolina menait 30–3. Et pourtant, les Aggies ont retourné ce match comme on retourne une saison : avec patience, conviction, et une forme de folie que l’on ne voit que dans ce sport.Cette victoire 31–30 raconte quelque chose de rare : une équipe que personne n’attendait là peut devenir redoutable parce qu’elle a déjà frôlé l’abîme.

Le comité la maintient à la troisième place, mais plus important encore : A&M montre ce que les prétendants redoutent. Du cœur. De la résilience. Et un quarterback qui, quand tout brûle autour de lui, continue à regarder droit devant.


Miami contre Notre Dame : le débat qui ne s’éteindra pas

S’il y a un point de tension dans cette édition du classement, il est là : Miami (13e) est devancé par Notre Dame (9e) alors que les Hurricanes ont battu les Irish en ouverture.Le comité ne l’a pas dit explicitement, mais le message est clair : la qualité des défaites pèse plus que la qualité des victoires.

Miami a explosé NC State 41–7 ce week-end, mais ses chutes contre Louisville et SMU (deux équipes non classées) l’écrasent encore dans les tableaux. À South Beach, l’incompréhension est totale. Dans l’ACC, la frustration est immense. Et dans les couloirs du CFP, l’impression domine qu’aucune explication rationnelle ne suffira.


L’ACC, incarnation du chaos

On aurait tort de réduire le malaise à Miami. L’ACC vit un scénario presque invraisemblable.Georgia Tech, qui a dû lutter jusqu’à la dernière seconde pour battre Boston College 36–34, reste en position favorable. Virginia, solide à Duke (34–17), s’accroche aussi à son rêve.

Si les deux équipes gagnent encore, elles se retrouveront en finale. Et Miami ? Pour atteindre Charlotte, les Hurricanes doivent non seulement gagner, mais aussi prier pour un alignement cosmique : des défaites simultanées de Georgia Tech, de Virginia, de SMU… et une chute de Duke dans l’un de ses deux derniers matchs.

Un scénario tellement improbable qu’il semble sorti d’un forum de fans, pas d’un tableau de calculs officiels.


Les équipes qui remontent et celles qui lâchent

Michigan a survécu à Northwestern sur un field goal au buzzer. BYU a dominé TCU comme une équipe qui refuse de sortir du top 12. Utah a offert la performance offensive du weekend.Tennessee a déroulé.USC a gagné un match piégeux à Iowa.Et Texas s’est effondré, perdant sept places après la claque reçue à Athens.

Chaque ligne du classement raconte une histoire différente : celles qui s’accrochent, celles qui déclinent, celles qui menacent encore.


Une fin de saison sans filet

Si les playoffs débutaient aujourd’hui, Tulane, Miami, Alabama et Notre Dame seraient en déplacement dans des arènes qui n’attendent que ça.Mais franchement, qui croit encore que cette photographie va tenir ?

Ce classement du 18 novembre ressemble moins à une hiérarchie qu’à une promesse : celle d’un mois de décembre où tout, absolument tout, va basculer.Les places exemptées ne sont pas sécurisées. Les titres de conférence sont loin d’être décidés.Le chaos rôde, prêt à engloutir quiconque perd son équilibre au mauvais moment.

Dans une saison où les certitudes tombent les unes après les autres, une seule chose reste vraie : la marge d’erreur n’a jamais été aussi mince.


CFP TOP 25: NO MOVEMENT AT THE TOP, BUT CHAOS ERUPTS BEHIND

Source: College Football Playoff
Source: College Football Playoff

Tuesday, November 18, 2025 will not be remembered for the exact order of the College Football Playoff rankings. Ohio State remains No. 1, Indiana stays unbeaten, and Texas A&M rounds out the top three. At first glance, nothing moved. Yet beneath the surface, the committee’s third release tells a completely different story, one of a reshaped landscape, fragile balance points, and mounting tension as December approaches, a month where everything can flip overnight.

This past weekend fractured the battlefield. It redrew the lines of power, produced unexpected survivors, and forced several giants to confront their own limitations.


Oklahoma shook the entire country

Before Saturday, nobody imagined Alabama finishing the weekend with anything other than a win. Not at home. Not against an Oklahoma team oscillating between encouraging flashes and worrying inconsistencies. Yet college football embraces contradiction, and the Sooners struck precisely when needed despite an offense that sputtered all night.

The 23–21 win in Tuscaloosa was not just an upset. It was a national shockwave that flipped logic on its head, disrupted the hierarchy, and dropped Alabama to No. 10, a place the Tide had not occupied this late in a season for years. Meanwhile, Oklahoma climbs to No. 8, suddenly looking like what it now represents: an imperfect but dangerous team arriving at the worst possible moment for anyone who has to face them.


Georgia puts the machine suit back on

At the same time, Georgia delivered a message. The Bulldogs didn’t just beat Texas; they imposed a brutal power dynamic from start to finish. Their 35–10 statement came in a game where the Longhorns only existed through a few isolated sparks. Georgia’s defense rediscovered the rugged, suffocating identity that fueled its recent dominance.

Georgia moves to No. 4, but the climb is misleading. The Bulldogs are playing sharper, hitting harder, thinking clearer. The rankings appear stable at the top, but reality suggests something very different: Georgia is once again an existential threat for everyone.


Texas A&M survives South Carolina and forges its identity

It was hard to imagine Texas A&M staying unbeaten when South Carolina held a 30–3 lead. Yet the Aggies flipped that game the way teams flip entire seasons, with patience, conviction, and a touch of madness unique to this sport. Their 31–30 win tells the story of a contender becoming dangerous precisely because it has already stared into the abyss.

The committee keeps A&M at No. 3, but something more important emerged. The Aggies showed the one trait every title hopeful fears: resilience. Heart. And a quarterback who keeps looking forward even when everything around him is collapsing.


Miami vs. Notre Dame, a debate that refuses to die

If there is a pressure point in this week’s rankings, it sits here. Miami is No. 13, behind No. 9 Notre Dame, despite beating the Irish in the season opener. The committee didn’t say it directly, but the message is clear: quality of losses now outweighs quality of wins.

Miami demolished NC State 41–7 this weekend, but its stumbles against Louisville and SMU, two unranked teams, continue to anchor the Hurricanes. In South Beach, there is confusion. In the ACC, frustration. And across the CFP ecosystem, one sentiment dominates: no explanation will truly satisfy anyon e.


The ACC, embodiment of chaos

The frustration extends beyond Miami. The ACC is living through something close to surreal. Georgia Tech needed the final seconds to beat Boston College 36–34, yet maintains control of its fate. Virginia, solid in a 34–17 win at Duke, remains alive as well.

If both teams win out, they will meet in the conference championship. Miami, meanwhile, needs more than victories. The Hurricanes require a cosmic alignment of simultaneous losses by Georgia Tech, Virginia, and SMU, plus a Duke stumble in one of its final two games.

The scenario is so improbable it feels like message-board fiction rather than a realistic tiebreaker chart.


Teams rising and teams fading

Michigan escaped Northwestern with a walk-off field goal. BYU dispatched TCU like a team refusing to leave the top 12. Utah delivered the weekend’s offensive showcase. Tennessee cruised. USC handled a tricky road test at Iowa. Texas collapsed and dropped seven spots after being outclassed in Athens.

Every line of the rankings tells a different story, from teams clinging on to those declining to those still lurking as potential threats.


A season racing toward a net-less finish

If the playoff started today, Tulane, Miami, Alabama, and Notre Dame would all be headed into hostile stadiums that are waiting for exactly that opportunity. But realistically, who believes today’s snapshot will hold?

This November 18 ranking looks less like a hierarchy and more like a warning: December is coming, and everything is about to flip. The bye-week positions are not secure. The conference titles are still undecided. Chaos is circling, ready to swallow anyone who slips at the wrong moment.

In a season where certainties collapse one after another, only one truth remains. The margin for error has never been thinner.

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