DERNIÈRE SOIRÉE À DEATH VALLEY : LSU S’IMPOSE 13–10 AU TERME D’UN DUEL ÉTOUFFANT
- North Sideline Media

- 1 day ago
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BATON ROUGE (LA) — Pour la dernière sortie de l’année 2025 au Tiger Stadium, LSU accueillait Western Kentucky dans un contexte aussi particulier que chargé d’émotions. La saison a été mouvementée, marquée par le départ de Brian Kelly, la nomination provisoire de Frank Wilson, et l'incertitude autour du futur head coach et une fanbase suspendue à la décision de Lane Kiffin. Dans cette atmosphère incertaine, 28 seniors étaient honorés avant le coup d’envoi, rappelant l’importance symbolique de cette soirée. Et même si l’affiche n’avait rien d’un choc national, la rencontre représentait un moment charnière pour un programme cherchant à se stabiliser.
Les Tigers, forts d’un bilan de 6–4 et déjà assurés de disputer un bowl pour la 26ᵉ saison consécutive, voulaient également prolonger une tradition devenue presque identitaire : dominer les night games à Death Valley. Depuis 2000, LSU affiche une impressionnante série de 116–17 sous les lumières. Un marqueur fort d’un stade qui, la nuit, semble transcender son équipe. Western Kentucky, 8–2 avant le déplacement, arrivait avec une attaque capable de piquer en profondeur mais qui allait se retrouver complètement neutralisée par la défense locale.
Un début de match à l’avantage des Hilltoppers
Western Kentucky ouvre le match avec une maîtrise surprenante. Le premier drive des visiteurs ressemble à un copier-coller de ce que les Tigers ont justement souvent peiné à contenir cette saison : rythme, variété et efficacité. Rodney Tisdale Jr. distribue proprement, Marvin Parrish trouve les bons trous, et en neuf jeux, les Hilltoppers remontent 57 yards sans être réellement inquiétés. LSU resserre les rangs en red zone, mais John Cannon convertit un field goal de 36 yards : 3–0 pour WKU.
À l’inverse, LSU démarre dans la confusion. Michael Van Buren Jr., titularisé pour la deuxième semaine d’affilée, ne trouve pas ses repères. Deux passes manquées, un three-and-out, et un Tiger Stadium rapidement déjà plongé dans une forme d’impatience. L’attaque n’avance pas, et la mécanique semble grippée dès l’entame.
Le deuxième drive de Western Kentucky commence avec une pénalité favorable, mais l’étincelle est immédiatement éteinte. DJ Pyburn surgit sur un sack décisif qui coupe net l’avancée adverse. La défense des Tigers commence alors à prendre le dessus, imposant un rapport de force physique et constant.
Une première mi-temps dominée par les défenses et les occasions manquées
Le match bascule clairement dans un bras de fer défensif. Les attaques peinent à s’installer et les punts s’enchaînent. C’est alors qu’apparaît l’une des images fortes de la soirée : les trois frères Weeks: West, Whit et Zach alignés simultanément au cœur de la défense pour la première fois cette saison. Une rareté au niveau FBS, et un moment que les trois linebackers et leur famille ne sont pas prêts d'oublier.
Quand LSU obtient enfin son premier first down, une interférence offensive fait reculer l’attaque de 15 yards. Le drive explose aussitôt. Sur l’action suivante, Van Buren est intercepté par Harper Holloman, parfaitement positionné sur la trajectoire. Un nouveau coup d’arrêt pour une attaque qui semblait sur le point de se réveiller.
Western Kentucky semble alors en position de faire le break. Tisdale Jr. avance, trouve plusieurs cibles, et sur un jeu truqué, Marvin Parrish lance le ballon au QB des Hilltoppers, éseulé dans la end zone. Le ballon, pourtant précis, lui glisse entre les mains : turning point potentiel. Sur la quatrième tentative qui suit, LSU verrouille parfaitement et évite le pire.
Les hommes de Tyson Helton manquent de nouveau une quatrième tentative un peu plus tard. Deux opportunités importantes gâchées, symbole d’une première mi-temps frustrante pour une équipe qui aurait pu faire trembler Death Valley.
LSU trouve enfin l’ouverture juste avant la pause
Après quatre drives sans réelles solutions, LSU construit enfin une séquence cohérente. Van Buren enchaîne : 14 yards pour Trey’Dez Green, 12 yards pour Destyn Hill, puis un first down obtenu lui-même sur une course plein centre de 10 yards. L’attaque respire, retrouve son timing et s’installe dans la moitié adverse.
À 1:32 de la pause, LSU bascule devant pour la première fois. Van Buren trouve Green dans la end zone sur une passe de 11 yards. Les Tigers mènent 7–3 et changent totalement la dynamique d’une première mi-temps jusque-là poussive.
La défense confirme son emprise avec un three-and-out immédiat. Le retour de punt de 39 yards de Zavion Thomas électrise le stade, mais l’attaque rechute aussitôt, incapable de transformer l’élan en points supplémentaires.
Les joueurs regagnent le vestiaire sur un score de 7–3. Un avantage minimal, mais mérité à la lumière de la solidité défensive affichée.
Un duel défensif transformé en lutte d’usure
La deuxième période repart sur les mêmes bases : LSU commet une pénalité sur un jeu truqué, recule et finit par punter. Western Kentucky répond aussitôt, mais l’étau posé par la défense des Tigers se resserre encore.
DJ Pickett délivre un sack autoritaire sur Tisdale Jr., symbole d'une défense qui gagne tous ses duels directs. Sur la série suivante, Jalen Emery répond côté Hilltoppers en s’offrant un sack sur Van Buren. Un échange de coups typique d’un match où les attaques n’ont jamais réellement trouvé d’espace.
Puis vient l’un des tournants du match. Tisdale Jr., sous pression, voit sa passe déviée par West Weeks. DJ Pickett surgit et intercepte. LSU repart dans les 22 yards adverses, mais l’attaque, encore une fois, stagne. Ballon au sol, passes manquées, exécution imprécise : Damian Ramos transforme finalement un field goal de 18 yards pour porter le score à 10–3.
Sur le drive suivant, Tisdale est intercepté une nouvelle fois, cette fois par PJ Woodland. Autre position courte pour LSU, autre séquence sans conversion. Le scénario se répète, alimentant un match où les défenses tiennent la cadence et où les attaques peinent à convertir.
LSU creuse l’écart, puis tremble dans la dernière minute
Au début du quatrième quart, Ramos ajoute trois points supplémentaires sur une tentative de 29 yards. Les Tigers mènent alors 13–3 et prennent deux possessions d’avance. Tiger Stadium, largement vidé par un match à la fois lent et défensif, semble croire que l’essentiel est fait.
Mais tout bascule sur une erreur individuelle. Sur une course banale, Harlem Berry perd le ballon. Dylann Flowers le récupère et remonte 71 yards jusqu’à la end zone. Western Kentucky revient à 13–10 à 1:05 de la fin, relançant le scénario.
Le Tiger Stadium retient son souffle. L’onside kick est correctement géré par LSU, qui n’a plus qu’à épuiser l’horloge. Les Tigers y parviennent. Le coup de sifflet final libère un stade qui aura vécu un match étouffant, peu spectaculaire, mais symbolique d’un programme en reconstruction.
Une victoire compliquée mais structurante
Statistiquement, LSU finit avec 328 yards, contre seulement 152 pour Western Kentucky — un total plancher pour les Hilltoppers cette saison, limités à 2,3 yards par jeu. La défense des Tigers a été impériale : deux interceptions, trois sacks, et une constance remarquable dans les zones courtes.
Michael Van Buren Jr. boucle sa soirée à 25/42 pour 202 yards, 1 TD et 1 interception. Harlem Berry franchit les 80 yards au sol sur 18 courses, tandis que Trey’Dez Green (45 yards, 1 TD) et Zavion Thomas (47 yards) ont constitué les principales armes aériennes.
Mais les chiffres racontent aussi ce qui reste à corriger : 3 conversions sur 15 en troisième tentative, neuf pénalités, et trop d’imprécisions dans les situations courtes.
Conclusion
Cette soirée aura été à l’image de l’année 2025 de LSU : irrégulière, confuse par moments, mais ponctuée de séquences défensives convaincantes et d’instants où le talent individuel fait la différence. Dans un Tiger Stadium éclairé pour la dernière fois de la saison, les Tigers ont assuré l’essentiel, pas davantage mais suffisamment pour prolonger leur série de succès à domicile en night game.
LSU repart désormais sur la route, direction Oklahoma, pour un dernier gros test de match de conférence afin de conclure cette saison régulière pleine de contrastes. Western Kentucky, de son côté, se déplacera à Jacksonville State avec la volonté d’effacer une prestation offensive trop limitée pour espérer mieux.
HIGHLIGHTS:
LAST NIGHT AT DEATH VALLEY: LSU PREVAILS 13–10 AFTER A TENSE, GRIND-IT-OUT BATTLE

BATON ROUGE (LA) — For LSU’s final appearance of the 2025 season inside Tiger Stadium, the Tigers hosted Western Kentucky in a setting as unique as it was emotional. The year had been turbulent, marked by Brian Kelly’s departure, the interim appointment of Frank Wilson, and uncertainty surrounding the next head coach as the fanbase awaited Lane Kiffin’s decision. In that atmosphere, 28 seniors were honored before kickoff — a reminder of the symbolic weight of the evening. And even if the matchup lacked national implications, it carried real significance for a program seeking stability.
With a 6–4 record and a 26th consecutive bowl berth already secured, LSU also aimed to extend what has become a defining tradition: dominating night games at Death Valley. Since 2000, the Tigers have posted an impressive 116–17 record under the lights — a testament to a stadium that often elevates the team after sunset. Western Kentucky, entering at 8–2, brought an offense capable of striking deep but one that would end up completely neutralized by LSU’s defense.
A strong opening for the Hilltoppers
Western Kentucky opened the game with unexpected control. Their first drive resembled what LSU has often struggled to contain this season: pace, variety, and clean execution. Rodney Tisdale Jr. distributed efficiently, Marvin Parrish found open lanes, and in nine plays the Hilltoppers marched 57 yards. LSU tightened in the red zone, but John Cannon converted a 36-yard field goal for a 3–0 lead.
LSU responded with confusion. Michael Van Buren Jr., starting for the second straight week, couldn’t find rhythm. Two misfires, a three-and-out, and Tiger Stadium slipped into early impatience as the offense stalled immediately.
WKU’s next drive began with a favorable penalty but ended abruptly when DJ Pyburn delivered a key sack. From there, LSU’s defense started imposing its physicality and shifted the momentum.
A first half marked by defense and missed opportunities
The game quickly turned into a defensive tug-of-war. Drives stalled, punts accumulated, and neither offense found consistency. One of the night’s most striking images came when the three Weeks brothers — West, Whit, and Zach — lined up together at linebacker for the first time this season, a rare moment at the FBS level.
When LSU finally earned its first first down, an offensive pass interference pushed the Tigers back 15 yards. The drive collapsed immediately. On the next play, Van Buren was intercepted by Harper Holloman, who read the throw perfectly.
Western Kentucky seemed poised to extend the lead, and a trick play sent a pass toward an uncovered QB in the end zone — but the ball slipped through his hands. LSU then executed cleanly on fourth down to avoid further danger. Later in the half, the Hilltoppers failed on another fourth-down attempt, wasting two significant opportunities in a frustrating stretch.
LSU finally breaks through before halftime
After four stagnant drives, LSU finally pieced together an efficient sequence. Van Buren connected with Trey’Dez Green for 14 yards, then with Destyn Hill for 12, and later picked up a first down on a 10-yard keeper. With just over a minute before the break, the Tigers took their first lead as Van Buren found Green in the end zone on an 11-yard touchdown.
The defense followed with an immediate three-and-out. A 39-yard punt return by Zavion Thomas energized the stadium, but LSU couldn’t turn the field position into additional points. The Tigers entered halftime with a 7–3 lead, small but deserved given their defensive control.
A defensive duel turns into a battle of attrition
The second half began with LSU committing a penalty on a trick play and punting. Western Kentucky responded but met the same defensive wall. DJ Pickett delivered a forceful sack on Tisdale Jr., while Jalen Emery answered with one on Van Buren — a reflection of a game where both offenses struggled for space.
The next turning point came when a pressured Tisdale saw his pass tipped by West Weeks and intercepted by Pickett. LSU started at the WKU 22 but stalled again, settling for an 18-yard field goal from Damian Ramos to extend the lead to 10–3.
Moments later, PJ Woodland intercepted Tisdale again, giving LSU another short field — and once again, no touchdown followed. The pattern repeated, with LSU leaning heavily on its defense while the offense missed chances to pull away.
LSU extends the lead, then survives a late scare
Early in the fourth quarter, Ramos added a 29-yard field goal, giving LSU a 13–3 advantage and a two-possession cushion. Tiger Stadium, partially emptied after a slow and defensive game, seemed confident the outcome was settled.
But a single mistake reopened the contest. On a routine run, Harlem Berry lost the ball. Dylann Flowers scooped it up and returned it 71 yards for a touchdown, bringing WKU within 13–10 with just over a minute left. The Tigers recovered the onside kick and drained the remaining clock. The final whistle released a stadium that had endured an intense, low-scoring game, symbolic of a rebuilding program.
A difficult but meaningful win
LSU finished with 328 total yards while holding Western Kentucky to just 152 — a season-low for the Hilltoppers, who averaged only 2.3 yards per play. The Tigers’ defense delivered two interceptions, three sacks, and consistent control of short-field situations.
Van Buren closed at 25/42 for 202 yards with one touchdown and one interception. Harlem Berry surpassed 80 rushing yards on 18 carries, while Trey’Dez Green (45 yards, 1 TD) and Zavion Thomas (47 yards) led the receiving corps.
But the numbers also highlighted lingering issues: 3-of-15 on third down, nine penalties, and recurring short-yardage inefficiency.
Conclusion
The evening reflected LSU’s 2025 season as a whole: irregular, at times confusing, but punctuated by strong defensive stretches and moments of individual talent making the difference. Under the lights of Tiger Stadium for the final time this year, LSU accomplished the essential — not much more, but enough to extend its night-game home success streak.
Next up is a road trip to Oklahoma for one last conference test to close a season defined by contrast. Western Kentucky will travel to Jacksonville State seeking to rebound from an offensive performance too limited to hope for more.
HIGHLIGHTS:











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