OHIO STATE BAT WASHINGTON AU HUSKY STADIUM ET MET FIN À 22 VICTOIRES À DOMICILE
- North Sideline Media
- Sep 27
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Updated: Sep 30

SEATTLE, WA — Devant plus de 72 000 spectateurs en fusion au Husky Stadium, le duel entre Washington (3–1, 0–1 Big Ten) et Ohio State (4–0, 1–0) s’annonçait comme un test grandeur nature. Invaincus jusque-là cette saison, les Huskies restaient sur une impressionnante série de 22 victoires consécutives à domicile. Mais samedi, face à l’armada disciplinée des Buckeyes, la magie a pris fin. Malgré une première mi-temps pleine d’espoir, les hommes de Jedd Fisch se sont écroulés en seconde période, s’inclinant 24–6. Plus qu’une défaite, c’est une piqûre de rappel infligée par Ohio State, tenant du titre et numéro 1 national, venue à Seattle confirmer son statut de référence absolue.
Les chiffres qui résument tout
Le tableau statistique raconte à lui seul l’histoire du match. Washington n’a pas réussi une seule conversion sur troisième tentative avant le début du quatrième quart, et a terminé avec un famélique 1 sur 11 dans cet exercice clé. Pire encore, les Huskies ont atteint trois fois la zone des 20 derniers yards d’Ohio State sans jamais conclure par un touchdown, se contentant de deux coups de pied réussis. En face, les Buckeyes ont transformé trois de leurs cinq incursions dans les 20 derniers yards en touchdowns, ajoutant un coup de pied et un échec sur quatrième tentative. L’efficacité d’un côté, le gâchis de l’autre : voilà la différence.
Jedd Fisch, entraîneur de Washington : « Dans certaines situations de jeu où nous étions performants auparavant, nous avons échoué cette fois. Quand vous affrontez l’équipe numéro 1 du pays, une équipe qui sait gagner, qui gagne depuis des années, il est impossible d’espérer s’imposer avec des pénalités, des sacks et les erreurs que nous avons commises. »
Une première période encourageante mais stérile
Le ton a été donné d’entrée. Jonah Coleman, véritable moteur du jeu au sol, a trouvé une ouverture de sept yards qui a électrisé le stade. Mais rapidement, la défense des Buckeyes a imposé son rythme. Le trio explosif Coleman – Demond Williams Jr. – Denzel Boston, si efficace depuis le début de la saison, s’est retrouvé muselé par une défense agressive et disciplinée.
Un dégagement mal ajusté des Huskies a offert une position idéale aux visiteurs.
Julian Sayin, sous pression mais déjà serein, a converti une troisième tentative cruciale en courant lui-même. L’attaque d’Ohio State s’est retrouvée à deux doigts d’ouvrir la marque, mais la défense locale a tenu bon sur une quatrième tentative à quelques centimètres de la ligne, réveillant un stade en fusion. Washington montrait les crocs.
Cette intensité a vite été gâchée par une série de fautes, dont une pénalité infligée à Fisch lui-même pour comportement antisportif. De quoi casser l’élan et redonner confiance aux visiteurs. Heureusement pour UW, Decker DeGraaf a récupéré un ballon échappé par le retourneur Brandon Inniss, redonnant une chance à son équipe.
Portés par la ferveur du public, les Huskies ont alors avancé rapidement : une course de 34 yards de Coleman, suivie de passes millimétrées vers Boston, Roebuck et DeGraaf, les a installés à deux petits yards de l’en-but. Mais une pénalité et deux courses pour perte ont réduit l’élan à néant. Grady Gross a sauvé l’honneur avec un coup de pied (3–0).
Dans la foulée, Ohio State a trouvé sa faille. Après une mi-temps discrète, Jeremiah Smith a capté une courte passe et a filé dans l’en-but sur 18 yards. À une minute de la pause, les Buckeyes prenaient l’avantage (7–3). Washington venait déjà, semble t'il, de laisser passer sa chance.

Washington y croit encore… mais craque
À la pause, tout restait possible. Les Huskies affichaient même un total de yards légèrement supérieur, et Demond Williams Jr. avait signé une entame solide (6/7, 77 yards). Mais les signaux d’alerte s’accumulaient : déjà deux sacks subis par son quarterback, trop de pénalités, et une incapacité chronique à marquer dans les moments clés.
Ohio State, lui, n’avait pas besoin de statistiques flamboyantes : sa défense contenait Coleman, verrouillait Boston et obligeait Washington à se contenter de miettes.
La reprise a confirmé les craintes. Sayin a pilonné Smith à quatre reprises sur le premier drive. Une faute défensive a prolongé la série, et CJ Donaldson a conclu au sol pour donner un avantage plus net (14–3). Le stade, jusque-là incandescent, s’est figé. Washington a tenté de réagir : Coleman et Roebuck ont avancé, Williams Jr. a improvisé, mais Kayden McDonald a frappé avec un plaquage de sept yards derrière la ligne. De nouveau, Gross a réduit l’écart… mais au pied (14–6).
Ce fut le résumé de la soirée : de bonnes intentions, mais jamais de finition. Ohio State, lui, marquait quand ça comptait.
Quatrième quart : le rouleau compresseur
Dans l’ultime quart, les Buckeyes ont tué tout suspense. Bo Jackson a gratté des yards précieux, Sayin a distribué avec sang-froid et Jayden Fielding a ajouté trois points (17–6). La défense, elle, a étouffé Williams Jr. sous la pression.
Caden Curry, omniprésent, a multiplié les sacks et plaquages pour perte. Le quarterback des Huskies a terminé la rencontre avec un bilan cruel : six sacks subis et 28 yards perdus sur ses courses, chaque tentative de fuite étant annihilée. Dans les dernières minutes, Sayin a trouvé une seconde fois Donaldson dans l’en-but pour sceller le sort du match (24–6). Avec ce succès, Ohio State a mis fin à 22 victoires de suite de Washington à domicile, une série qui avait commencé en 2019.
Washington limité et frustré
Le contraste était cruel. Coleman (13 courses, 70 yards) a été le seul véritable danger. Boston, habituellement une arme fatale, a été limité à 26 yards. Williams Jr., efficace sur le court (18 passes réussies sur 22), n’a jamais trouvé de rythme durable : chaque tentative longue a échoué, chaque improvisation a tourné court.
Fisch, après match : « Nous n’avons pas été bons sur troisième tentative, et cela nous a fait mal. Ce n’est pas dans nos habitudes. Nous sommes arrivés en position de marquer, mais des pénalités nous ont freinés. Nous avons pris des mises au sol qui nous ont coûté cher. Dans ces situations clés, où nous étions solides par le passé, nous avons échoué. »
En défense, Alex McLaughlin (13 plaquages) a surnagé, mais il a été trop seul. Le front a manqué de poids, les absences de Tacario Davis et Buddah Al-Uqdah se sont fait sentir, et la blessure de Zach Durfee en cours de match a aggravé la situation. Le manque de discipline a fait le reste.
Ohio State taille patron
Pour les Buckeyes, ce succès est une démonstration. Sayin (22 passes réussies sur 28) a affiché une maîtrise impressionnante pour un jeune joueur, trouvant à merveille Jeremiah Smith dans les moments cruciaux. Donaldson a conclu avec deux touchdowns, Jackson a apporté l’équilibre au sol, et la défense a tout simplement dicté les débats.
Au-delà du score, c’est la manière qui marque : imposer son style, dominer la ligne de mêlée et briser une série de 22 victoires à domicile dans l’un des stades les plus bruyants du pays. Le message envoyé au reste du pays est clair : Ohio State est plus que jamais un prétendant au titre national.
Une leçon pour Washington
Pour Washington, cette défaite est un rappel brutal : entrer dans la Big Ten exige une discipline et une solidité dans les tranchées qui ne sont pas encore là. Les Huskies ont du talent, mais tant que les troisièmes tentatives, la protection du quarterback et la rigueur dans les moments clés ne suivront pas, l’écart avec les meilleures équipes persistera.
Le Husky Stadium avait promis l’enfer aux Buckeyes. Au final, c’est la défense d’Ohio State qui a transformé cette soirée en cauchemar, en mettant fin à une invincibilité de trois ans à domicile.
OHIO STATE SILENCES WASHINGTON AT HUSKY STADIUM, ENDS 22-GAME HOME WIN STREAK

SEATTLE, WA — In front of more than 72,000 roaring fans at Husky Stadium, the clash between Washington (3–1, 0–1 Big Ten) and Ohio State (4–0, 1–0) was billed as a true measuring stick. The Huskies, undefeated until this point, carried an impressive 22-game home winning streak. But on Saturday, against the disciplined Buckeyes machine, the magic ended. Despite a first half full of hope, Jedd Fisch’s team collapsed after the break, falling 24–6. More than just a defeat, it was a reality check delivered by Ohio State, the reigning national champion and current No. 1, who came to Seattle determined to reaffirm its dominance.
Numbers that tell the story
The stat sheet summed it up perfectly. Washington didn’t convert a single third down until early in the fourth quarter, finishing a meager 1-for-11 in that department. Worse still, the Huskies reached the red zone three times and failed to score a touchdown, settling for just two field goals. Ohio State, on the other hand, turned three of its five red-zone trips into touchdowns, adding a field goal and a turnover on downs. Efficiency on one side, wasted chances on the other: that was the difference.
Washington head coach Jedd Fisch: “Some situational football we’ve been good at, we struggled in this one. When you play the No. 1 team in the country, a team that knows how to win, that has been winning for years, you can’t expect to pull it off with penalties, sacks, and the mistakes we made.”
A promising but fruitless first half
The tone was set right away. Jonah Coleman, the engine of Washington’s ground game, broke free for seven yards to ignite the crowd. But Ohio State’s defense quickly imposed its will. The explosive trio of Coleman, Demond Williams Jr., and Denzel Boston—so dynamic in recent weeks—was neutralized by the Buckeyes’ speed and discipline.
A short, mishit punt handed Ohio State prime field position.
Julian Sayin, under pressure but poised, converted a key third down by scrambling himself. The Buckeyes moved to the doorstep of the end zone, but Washington’s defense held firm on fourth-and-inches, sending Husky Stadium into a frenzy. The home team was showing its fight.
That energy quickly unraveled with a flurry of penalties, including an unsportsmanlike flag on Fisch himself. The drive stalled, momentum slipped. Fortunately for UW, Decker DeGraaf pounced on a muffed punt return by Brandon Inniss, giving the Huskies new life.
Fueled by the crowd, Washington surged forward: a 34-yard run by Coleman, then precise strikes to Boston, Roebuck, and DeGraaf set them up just two yards from paydirt. But a penalty and two negative runs killed the drive. Kicker Grady Gross salvaged three points (3–0).
Moments later, Ohio State struck. Jeremiah Smith, quiet until then, caught a short pass and raced 18 yards for the score. With 1:08 left in the half, the Buckeyes led 7–3. Washington had already squandered its golden chance.

Washington hangs on… then fades
At halftime, hope remained. The Huskies even held a slight edge in total yards, with Williams Jr. sharp early (6-of-7, 77 yards). But warning signs loomed: two sacks already, costly penalties, and repeated red-zone failures.
Ohio State didn’t need gaudy numbers—their defense bottled Coleman, erased Boston, and forced Washington to settle for scraps.
The second half confirmed the worst fears. Sayin peppered Smith on the opening drive, a roughing-the-passer call extended it, and CJ Donaldson finished with a 1-yard plunge (14–3). The once-ferocious stadium fell silent. Washington tried to rally—Coleman and Roebuck moved the chains, Williams Jr. improvised—but Kayden McDonald sacked him for a 7-yard loss. Once again, Gross had to settle for a field goal (14–6).
It was the story of the night: good intentions, no finishing. Ohio State, meanwhile, struck when it mattered.
Fourth quarter: the knockout
In the final quarter, the Buckeyes slammed the door shut. Bo Jackson churned out tough yards, Sayin managed the game with icy calm, and Jayden Fielding drilled a field goal (17–6). The defense then buried Washington.
Caden Curry was everywhere—stacking sacks and tackles for loss. Williams Jr. ended the night battered, sacked six times and finishing with –28 rushing yards, every escape attempt smothered. In the closing minutes, Sayin connected with Donaldson for a second touchdown, sealing the 24–6 final.
With the victory, Ohio State snapped Washington’s 22-game home winning streak, a run dating back to 2019.
Washington out of answers
The gap was glaring. Coleman (13 carries, 70 yards) was the lone threat. Boston, usually explosive, was held to 26 yards. Williams Jr. completed 18 of 22 passes but never found lasting rhythm: every deep shot was covered, every improvisation collapsed.
Fisch postgame: “We weren’t very good on third down, and that hurt us. We’re not accustomed to that. We got into the red zone, but penalties hurt us. We took sacks that hurt us. So some situational football that we’ve been good at, we struggled in this one.”
Defensively, Alex McLaughlin (13 tackles) stood tall, but he was too isolated. The line lacked punch, absences like Tacario Davis and Buddah Al-Uqdah weighed heavily, and losing Zach Durfee mid-game only worsened the situation. Discipline lapses did the rest.
Ohio State all business
For the Buckeyes, this was a statement. Sayin (22-of-28) displayed remarkable composure for a young quarterback, connecting with Smith in big moments. Donaldson finished with two touchdowns, Jackson balanced the offense, and the defense dictated everything.
Beyond the scoreline, the manner stood out: controlling the trenches, silencing one of the nation’s loudest venues, and snapping a six-year home streak. The message to the rest of college football was unmistakable—Ohio State is firmly back in championship form.
A harsh lesson for Washington
For the Huskies, the loss was more than a setback—it was a harsh reminder of what life in the Big Ten requires: discipline, physicality, and execution in key moments. The talent is there, but until third downs, quarterback protection, and red-zone efficiency improve, the gap with the elite will remain.
Husky Stadium had promised hell for Ohio State. In the end, it was the Buckeyes’ defense that turned the night into a nightmare, ending Washington’s three-year home invincibility.
HIGHLIGHTS:
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