NORTH CAROLINA S’ENFONCE À CAL BERKELEY (21–18)
- North Sideline Media
- Oct 17
- 9 min read
Updated: Oct 18
BERKELEY, Californie — Sous les projecteurs du California Memorial Stadium, les Golden Bears ont offert à leur public un nouveau moment fort de cette saison, s’imposant 21–18 face à des Tar Heels de North Carolina en pleine crise.Pour Bill Belichick, la soirée californienne devait symboliser un tournant. Elle n’a fait que confirmer la dure réalité de ses débuts dans le monde du football universitaire.
UNC EN PLEINE TOURMENTE
Arrivé à Chapel Hill avec l’aura de ses six Super Bowls, Belichick devait redonner discipline et crédibilité à un programme en quête d’identité. Mais à la mi-saison, le constat est sévère : aucune victoire contre un adversaire du Power Four, une attaque inconstante et des bruits de vestiaire de plus en plus insistants.
Depuis plusieurs semaines, des rumeurs de désaccords internes et de tensions sur la gestion du vestiaire agitent les couloirs du centre d’entraînement.Belichick a dû monter au créneau, qualifiant ces rumeurs de départ de « catégoriquement fausses ». Pourtant, l’atmosphère reste tendue, accentuée par la médiatisation de sa vie privée et la visibilité grandissante de sa compagne Jordon Hudson, aperçue à plusieurs reprises sur le campus.Un contraste saisissant entre la rigueur d’un entraîneur mythique et la complexité d’une adaptation à un environnement universitaire bien plus exposé qu’il ne l’imaginait.
UN ADVERSAIRE BIEN EN PLACE
Face à lui, California poursuivait un parcours encourageant sous Justin Wilcox. Avec un bilan de 4–2 et un effectif jeune mais discipliné, les Bears comptaient sur leur quarterback freshman Jaron-Keawe Sagapolutele, véritable symbole du renouveau du programme.Et dès le coup d’envoi, les locaux ont imposé leur tempo.
UN DÉPART CATASTROPHIQUE POUR LES TAR HEELS
Dès la première série offensive du match, North Carolina se saborde : un fumble sur la ligne des 25 yards offre à Cal une position idéale.Kendrick Raphael, en mode “Beast Mode” sous les yeux de Marshawn Lynch, enchaîne deux courses puissantes avant que Sagapolutele ne conclue le drive sur une course de trois yards (7–0).
Les Tar Heels réagissent rapidement : Benjamin Hall transperce la défense californienne pour un touchdown de 18 yards et ramène le score à égalité (7–7).Mais Cal reprend le contrôle avec un drive de 75 yards, ponctué par une superbe connexion entre Sagapolutele et Jacob De Jesus, auteur d’une réception de sept yards pour le 14–7.
Avant la pause, North Carolina se contente d’un placement de Rece Verhoff (41 yards). À la mi-temps, Cal mène 14–10, un avantage logique au vu de la maîtrise affichée.
LA DÉFENSE DE CAL MÈNE LE BAL
Si l’attaque californienne s’est parfois montrée irrégulière, sa défense a imposé sa loi tout au long du match.Le capitaine Cade Uluae (10 tackles, 6 solos, 1 TFL) a incarné la solidité de l’unité dirigée par Wilcox, soutenu par Luke Ferrelli (9 tackles) et Cam Sidney (6 tackles, 1 TFL).Mais le héros du soir restera Brent Austin, auteur du jeu qui a scellé le sort de la rencontre dans les dernières minutes.
SAGAPOLUTELE, ENTRE PROMESSE ET IMPRECISION
Malgré la victoire, le quarterback freshman hawaïen a connu une soirée mitigée : 21/39, 209 yards, 1 TD, 1 INT.Souvent inspiré sur ses premiers reads, Sagapolutele a aussi manqué de justesse dans ses passes profondes et manqué plusieurs opportunités en red zone.Son entente avec Jacob De Jesus (13 réceptions, 105 yards, 1 TD) a une fois encore porté l’attaque des Bears, mais l’ensemble a manqué de constance.Heureusement, Kendrick Raphael (22 courses, 81 yards, 1 TD) a offert la stabilité nécessaire au sol, permettant à Cal de contrôler l’horloge.
NORTH CAROLINA RESTE EN VIE
Malgré un départ poussif et un jeu aérien limité, les Tar Heels ont eu leur chance.Gio Lopez (19/35, 167 yards) a livré une prestation prudente, sans interception, mais sans gros impact non plus. Benjamin Hall (14 courses, 68 yards, 1 TD) et Davion Gause (31 yards, 1 TD) ont permis à UNC de rester dans le match jusqu’au bout.
En début de quatrième quart, Gause inscrit un touchdown sur une course de 4 yards, puis Lopez réussit la conversion à deux points vers Benjamin Hall, ramenant le score à 21–18.L’espoir renaît : Belichick n’est plus qu’à une possession de sa première victoire significative à la tête des Tar Heels.
LE COUP DU DESTIN
Mais à trois minutes de la fin, survient le drame.Sur une courte passe de Lopez, Nathan Leacock file vers la end zone… avant que Brent Austin ne surgisse pour forcer le fumble à quelques pouces de la ligne. Austin se jette sur le ballon dans la end zone : turnover. Le California Memorial Stadium explose.
« On est simplement passés à un cheveu aujourd’hui… à peine quelques centimètres, je dirais, sur ce ballon relâché à la ligne du touchdown », a admis Belichick après la rencontre.
Une action cruelle, symbole de cette équipe encore fragile mentalement.
Après le match, Justin Wilcox n’a quand à lui pas tari d’éloges sur son défenseur :
« C’est probablement la plus belle action individuelle que nous ayons eue cette saison », a déclaré Wilcox. « C’était une action tout simplement incroyable. » a-t-il salué.
Cal n’aura ensuite plus qu’à gérer la fin du chrono, Sagapolutele réussissant deux passes décisives pour deux first down avant d’écouler les dernières secondes.
UN TEST RÉVÉLATEUR POUR LES DEUX PROGRAMMES
Pour California (5-2, 2-1 ACC), cette victoire confirme la solidité d’un groupe jeune mais discipliné. La défense des Bears n’a accordé que 167 yards à la passe et a forcé trois fumbles, illustrant la rigueur tactique prônée par Wilcox.Les leaders défensifs comme Uluae et Austin incarnent désormais l’identité d’une équipe en pleine ascension.
Du côté de North Carolina (2-4, 0-2 ACC), l’histoire est différente.Les Tar Heels ont été compétitifs, mais une fois encore incapables de conclure. Trois ballons perdus, un manque de finition offensive et trop d’erreurs mentales dans les moments clés.Les 120 yards au sol sont encourageants, mais le jeu aérien reste limité, avec aucun touchdown à la passe en quatre rencontres face à des adversaires majeurs.
LA PRESSION QUI CONTINUE DE MONTER AUTOUR DE BELICHICK
Au-delà du résultat, cette nouvelle défaite symbolise la fragilité d’un projet encore en construction.Belichick, fidèle à sa réserve légendaire, a évité toute polémique, insistant sur “la progression quotidienne et la discipline”.Mais le message passe difficilement dans un environnement universitaire où la patience se fait rare.
L’AVENIR
Cal poursuivra sa saison avec la confiance d’un programme qui grandit semaine après semaine. Sagapolutele devra gagner en précision, mais son potentiel est évident.
Côté Tar Heels, Belichick doit urgemment trouver la clé de la constance : la défense progresse, mais l’attaque reste inoffensive dans les red zones.
North Carolina (2–4) accueillera Virginia à Chapel Hill, tandis que California (5–2) prendra la route pour affronter Virginia Tech — un test important pour confirmer son bon début de saison.
HIGHLIGHTS:
NORTH CAROLINA SINKS AT CAL BERKELEY (21–18)
BERKELEY, Calif. — Under the bright lights of California Memorial Stadium, the Golden Bears delivered another highlight moment of their season, edging the struggling North Carolina Tar Heels 21–18.For Bill Belichick, the California night was supposed to mark a turning point. Instead, it only underscored the harsh reality of his early days in college football.
UNC IN TURMOIL
Arriving in Chapel Hill with the aura of six Super Bowl rings, Belichick was expected to bring discipline and credibility back to a program searching for identity. But halfway through the season, the verdict is harsh: no wins against a Power Four opponent, an inconsistent offense, and growing whispers of locker-room tension.
For weeks, rumors of internal disagreements and disputes over player management have been circulating around the Tar Heels’ facility. Belichick had to publicly address them, calling reports of his possible departure “categorically false.”Yet the atmosphere remains uneasy, fueled by increased media attention and the public presence of his partner Jordon Hudson, spotted multiple times on campus. It’s a striking contrast between the legendary coach’s stoic rigor and the reality of adjusting to a college environment far more exposed than he ever faced in the NFL.
A WELL-STRUCTURED OPPONENT
Across the field, California continued its promising run under Justin Wilcox. With a 4–2 record and a young but disciplined roster, the Bears leaned on freshman quarterback Jaron-Keawe Sagapolutele, the symbol of their rebuilding effort. From the opening drive, the home team set the tone.
A NIGHTMARE START FOR THE TAR HEELS
On the very first offensive play of the game, North Carolina self-destructed — a fumble at its own 25-yard line handed Cal prime field position. Kendrick Raphael, channeling “Beast Mode” with Marshawn Lynch watching from the sidelines, powered through two strong runs before Sagapolutele capped the drive with a 3-yard keeper (7–0).
The Tar Heels answered quickly as Benjamin Hall broke through the Cal defense for an 18-yard touchdown to even the score (7–7). But the Bears responded with a 75-yard march, highlighted by Sagapolutele’s chemistry with Jacob De Jesus, who hauled in a 7-yard touchdown pass to make it 14–7.
Before halftime, Rece Verhoff connected on a 41-yard field goal to cut the deficit to 14–10. Cal led at the break — a fair reflection of their control and efficiency.
CAL’S DEFENSE LEADS THE WAY.
While the offense was uneven at times, Cal’s defense imposed its will all night long. Captain Cade Ulavae (10 tackles, 6 solo, 1 TFL) embodied the toughness of Wilcox’s unit, supported by Luke Ferrelli (9 tackles) and Cam Sidney (6 tackles, 1 TFL). But the hero of the night was Brent Austin, whose late-game brilliance dramatically sealed the outcome.
SAGAPOLUTELE: PROMISE AND INCONSISTENCY
Despite the win, the freshman quarterback had a mixed performance: 21-for-39, 209 yards, 1 TD, 1 INT. Sagapolutele showed flashes of maturity in his reads and rhythm throws, but also missed several deep and red-zone opportunities. His connection with Jacob De Jesus (13 catches, 105 yards, 1 TD) once again anchored Cal’s passing attack, while Kendrick Raphael (22 carries, 81 yards, 1 TD) brought balance and time control.
TAR HEELS STAY WITHIN STRIKING DISTANCE
Despite a slow start and limited production through the air, the Tar Heels stayed alive. Gio Lopez (19-for-35, 167 yards) managed the game efficiently, though without major impact. Benjamin Hall (14 carries, 68 yards, 1 TD) and Davion Gause (31 yards, 1 TD) kept the offense moving.
Early in the fourth quarter, Gause powered in from 4 yards out, and Lopez found Hall for the two-point conversion — cutting the lead to 21–18. Belichick was suddenly within one possession of his first marquee win at the college level.
A HEARTBREAKING TURNING POINT
But with just three minutes left, disaster struck. On a short pass from Lopez, Nathan Leacock sprinted toward the end zone — only for Brent Austin to jar the ball loose inches before the goal line. Austin dove on the fumble in the end zone, and the stadium erupted.
“Just came up a little bit short today, a couple inches I guess on the touchdown on the fumble,” Belichick admitted after the game.
A brutal ending — the kind of moment that defines a fragile team’s season.
Afterward, Justin Wilcox praised his defender’s play:
“That’s as good an individual play as we’ve had this season,” Wilcox said. “It was an unbelievable play.”
Cal then ran out the clock, Sagapolutele completing two clutch passes for first downs before kneeling out the win.
A REVEALING TEST FOR BOTH PROGRAMS
For California (5–2, 2–1 ACC), the victory confirms the growth of a young and disciplined group.The Bears’ defense held UNC to 167 passing yards, forced three fumbles, and executed Wilcox’s game plan with precision. Leaders like Ulavae and Austin now define the identity of a team clearly on the rise.
For North Carolina (2–4, 0–2 ACC), the story is different.The Tar Heels were competitive but once again unable to finish. Three turnovers, a lack of offensive execution, and too many mental errors in key moments made the difference. Their 120 rushing yards were encouraging, but the passing attack remains ineffective — still without a touchdown pass in four games against major opponents.
PRESSURE MOUNTING AROUND BELICHICK
Beyond the loss, this game reflects the fragility of a rebuilding project still searching for direction. Belichick, as stoic as ever, avoided controversy and emphasized “daily improvement and discipline.”But his message is struggling to resonate in a college environment where patience is thin.
WHAT’S NEXT
Cal will carry momentum into its next challenge, traveling to face Virginia Tech, while North Carolina returns home to host Virginia — two matchups that will reveal just how far these programs have come.
HIGHLIGHTS:
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