ALABAMA RENVERSE OKLAHOMA À NORMAN ET FILE AU ROSE BOWL
- North Sideline Media
- 3 days ago
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NORMAN, Oklahoma — Un mois après avoir fait tomber le Crimson Tide en saison régulière, les Oklahoma Sooners retrouvaient leurs rivaux dans un choc de poids lourds au parfum de revanche, cette fois sur la scène sans filet des College Football Playoffs.
À domicile, Oklahoma abordait ce premier tour avec la ferme intention de confirmer sa montée en puissance, tandis qu’Alabama, guidé par Kalen DeBoer, voyait dans cette confrontation l’opportunité idéale de se racheter et d’aller chercher une qualification pour le tour suivant, sans droit à l’erreur.
Dominé dans l’intensité et le tempo en début de rencontre, Alabama a pourtant su faire parler son sang-froid et son opportunisme pour revenir à hauteur d’Oklahoma à la pause (17–17), au terme d’une première mi-temps aussi contrastée que révélatrice des dynamiques en place.
Portés par un John Mateer inspiré, précis dans le jeu intermédiaire et constamment en mouvement, les Sooners ont d’abord imposé leur loi. Dès l’entame, Oklahoma a dicté le rythme, alternant lectures rapides et jeu au sol opportun pour étirer la défense adverse. Shifty et sûr de ses décisions, Mateer a prolongé les actions et trouvé des fenêtres étroites, plongeant le Memorial Stadium dans une ferveur croissante.
Cette maîtrise s’est rapidement traduite au tableau d’affichage, les Sooners creusant l’écart jusqu’à mener 17–0 au cœur du deuxième quart-temps. En face, Alabama peinait à installer la moindre continuité offensive. Bousculé sur la ligne, souvent en retard dans ses lectures, le Crimson Tide semblait davantage subir le tempo imposé que réellement contrôler le cours de la rencontre.
Mais fidèle à son ADN, Alabama a su renverser la dynamique sur deux séquences clés. Un punt bloqué, parfaitement exécuté par les équipes spéciales, a d’abord offert une position de terrain idéale aux visiteurs et relancé une attaque jusque-là étouffée. Puis, en fin de première période, la défense a frappé un grand coup : Zabien Brown a parfaitement anticipé la trajectoire pour intercepter la passe et la remonter sur 50 yards jusqu’à l’en-but, signant un pick-six décisif qui a instantanément effacé l’avance des Sooners.
À la pause, les deux équipes regagnaient les vestiaires dos à dos (17–17), au terme d’une première mi-temps aussi maîtrisée par Oklahoma que brutalement renversée par le réalisme d’Alabama.
Au retour des vestiaires, Alabama a confirmé son regain de confiance. Plus posé et plus patient dans son exécution, le Crimson Tide a progressivement pris le contrôle du match. Ty Simpson a gagné en assurance et trouvé Lotzeir Brooks, auteur d’un deuxième touchdown au troisième quart-temps, permettant à l’attaque d’Alabama de faire la différence. Sans jamais dominer outrageusement Oklahoma, le Crimson Tide a su convertir ses temps forts en points.
En face, les Oklahoma Sooners ont continué à lutter, portés par leur quarterback, combatif et toujours dangereux dans le jeu aérien. Mais l’élan observé en début de rencontre s’est progressivement estompé. Malgré une réaction en début de quatrième quart-temps qui a brièvement relancé le suspense, Oklahoma n’est jamais parvenu à reprendre totalement l’ascendant.
Sur le plan individuel, Simpson a livré une prestation solide et surtout décisive au moment où Alabama en avait le plus besoin. Le quarterback du Crimson Tide a terminé la rencontre avec 232 yards à la passe, complétant 18 de ses 29 tentatives, pour deux touchdowns et aucune interception. Sans chercher l’exploit individuel, il a protégé le ballon et guidé son attaque avec efficacité dans les moments clés.
Côté Oklahoma, John Mateer a longtemps porté l’attaque locale avec 307 yards à la passe (26/42) et deux touchdowns, mais son interception retournée pour touchdown juste avant la pause a pesé lourd dans le scénario final. Malgré une production offensive globale supérieure, les Sooners n’ont pas su traduire cette domination en avantage durable au tableau d’affichage.
Plus serein dans le dernier quart-temps, Alabama a ensuite géré la fin de rencontre avec maîtrise. Un dernier touchdown est venu sceller le sort du match et confirmer le renversement entamé avant la pause. Score final : 34–24, une victoire construite sur l’efficacité, l’opportunisme et la gestion des moments clés.
Grâce à ce succès, le Crimson Tide valide sa revanche et poursuit son parcours en College Football Playoffs, avec un rendez-vous désormais programmé face à Indiana au Rose Bowl. Pour Oklahoma, l’élimination laisse un sentiment d’inachevé : celui d’un match au début maîtrisé, mais échappé lorsque les détails ont commencé à compter davantage que la dynamique.
HIGHLIGHTS:
ALABAMA RALLIES PAST OKLAHOMA IN NORMAN, ADVANCES TO THE ROSE BOWL
NORMAN, Oklahoma — One month after knocking off the Crimson Tide during the regular season, the Oklahoma Sooners faced their rivals once again in a heavyweight rematch, this time on the unforgiving stage of the College Football Playoffs.
At home, Oklahoma entered the first round determined to confirm its upward trajectory, while Alabama, led by Kalen DeBoer, viewed this matchup as the perfect chance for redemption and a must-win opportunity to advance, with no margin for error.
Outplayed in intensity and tempo early on, Alabama nevertheless relied on its composure and opportunism to claw back level by halftime (17–17), capping a first half that was as contrasting as it was revealing of the underlying dynamics.
Carried by an inspired John Mateer, sharp in the intermediate game and constantly on the move, the Sooners initially imposed their will. From the opening drive, Oklahoma set the pace, mixing quick reads with timely runs to stretch the defense. Elusive and decisive, Mateer extended plays and hit tight windows, sending Memorial Stadium into a growing frenzy.
That control quickly translated to the scoreboard, as the Sooners built a 17–0 lead midway through the second quarter. Across the field, Alabama struggled to establish any offensive continuity. Beaten up front and often late with its reads, the Crimson Tide appeared to be reacting to the tempo rather than dictating it.
True to its DNA, Alabama flipped the script on two pivotal sequences. A perfectly executed blocked punt by the special teams unit first provided ideal field position and reignited an offense that had been stifled. Then, just before halftime, the defense delivered a decisive blow: Zabien Brown jumped the route, intercepted the pass, and returned it 50 yards for a momentum-shifting pick-six that instantly erased Oklahoma’s advantage.
At the break, both teams headed to the locker room deadlocked (17–17), after a first half that had been largely controlled by Oklahoma but brutally overturned by Alabama’s efficiency.
Coming out of halftime, Alabama confirmed its surge in confidence. Calmer and more patient in execution, the Crimson Tide gradually took control. Ty Simpson grew more comfortable and connected with Lotzeir Brooks for his second touchdown of the game in the third quarter, allowing Alabama’s offense to create separation. Without ever overwhelming Oklahoma, the Crimson Tide consistently turned its strong moments into points.
On the other side, the Oklahoma Sooners continued to fight, carried by their quarterback, who remained competitive and dangerous through the air. But the early momentum slowly faded. Despite a response early in the fourth quarter that briefly reignited the suspense, Oklahoma was never able to fully reclaim control.
Individually, Simpson delivered a composed and timely performance when Alabama needed it most. The Crimson Tide quarterback finished with 232 passing yards on 18-of-29 completions, throwing two touchdowns with no interceptions. Rather than chasing highlight plays, he protected the football and guided his offense efficiently in key moments.
For Oklahoma, John Mateer carried the home offense for long stretches, posting 307 passing yards (26-of-42) and two touchdowns. However, his interception returned for a touchdown just before halftime loomed large in the final outcome. Despite a higher overall offensive output, the Sooners failed to convert that advantage into a lasting edge on the scoreboard.
More composed in the final quarter, Alabama managed the closing minutes with poise. A final touchdown sealed the outcome and confirmed the turnaround that began before the break. Final score: 34–24, a victory built on efficiency, opportunism, and command of the game’s defining moments.
With the win, the Crimson Tide completes its revenge and moves on in the College Football Playoffs, setting up a showdown with Indiana at the Rose Bowl. For Oklahoma, the elimination leaves a lingering sense of frustration—of a game controlled early, only to slip away once execution and details began to outweigh momentum.
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